Dans l’ignominie du sens de l’ego se cache le ver de sa dissolution, de sa perte…
Le premier et le dernier personnage : le conquérant.
Celui qui n’a de cesse de s’approprier de nouveaux territoires.
Personnage aux premières loges et moteur de toutes les guerres économiques, politiques, écologiques, idéologiques, scientifiques et autres « iques »…
C’est pourtant lui, ce créateur de génocides, d’écocides, qui est le ver dans la pomme de l’ego. Celui par qui la perte du genre humain arrive.
Il voudra, c’est sa fonction, conquérir jusqu’aux contrées les plus reculées de la Conscience, voudra fouler de ses grosses bottes la Terre Sacrée…
Bien qu’il sera le dernier rempart à l’existence horizontale au sein de la Magnifience Divine, le conquérant offrira de l’énergie, malgré lui, au retournement intérieur, à l’effacement personnel, à la consumation…
Il accompagnera l’Etre comme l’ivraie accompagne l’Epi de Blé.
Et dans son arrogante conquête de l’Absolu Territoire, il se consumera et dans un râle de soumission inexorable, mettra le genou à terre et disparaitra…
Avec lui, disparaîtra l’humain… Naîtra alors un NavaSita évolutif