De temps à autres, en écoute du monde, une lettre s’élèvera…
Ces Lettres se sont pas là pour « sauver » une quelconque « victime » d’un « persécuteur », les personnages n’ayant de prise sur ce qui s’élève de la Terre Sacrée.
Ces Lettres ne sont pas un point de vue – car chaque point de vue implique une identité séparée – mais bien un reflet de l’écoute en Terre Sacrée de ce qui se déroule dans le monde.
Tranchantes, implacables, bouleversantes, elles demandent ouverture évolutive à leur propos…
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Arrête de me culpabiliser !
[Lettre ouverte aux dévoreurs d’animaux… ]
« Culpabiliser les gens n’amène pas le changement mais la résistance à celui-ci. » est le discours de celui-celle qui ne veut pas changer ses jouissantes habitudes gustatives. Si on y regarde de plus près, le changement vient après un inconfort, un déchirement intérieur, la prise de conscience d’une dissonance et l’absolue nécessité de quitter cette dissonance.
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Or, comment la jouissance morbide des sens, activée à l’odeur de saucisses frétillantes sur le barbecue, au goût du sang chaud dans la bouche, à la texture croquante de la peau du poulet rôti, au moelleux réconfortant d’une omelette, d’un camembert… pourrait-elle se soustraire à elle-même après des millénaires de perfectionnement neurosensoriel, accéléré à la folie depuis le milieu du vingtième siècle ?
Si ce n’est en ayant, face à sa dévorante recherche de plaisir gustatif, un STOP Magistral montrant l’ignominie de sa face cachée.
Ce STOP – images montrant la torture et le génocide animaliers perpétrés au nom de cette jouissance éphémère des sens – entraine un sentiment de culpabilisation normal et SAIN.
Celui-ci prouve que derrière la folie des sens, il y a un Etre Sensible qui reconnait les atrocités commises envers ses frères et soeurs les animaux.
Ce sentiment de culpabilité est le premier pas du déchirement intérieur permettant le changement salvateur, pour soi mais surtout pour les milliards d’Etres sensibles exécutés chaque année.
Alléluia ! L’Etre sensible émerge de l’humain.
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Mais l’orgueilleux jouisseur ne veut pas déroger à sa toute-puissance mortifère. Il projettera ce sentiment de culpabilité sur le messager ; fera appel au combattant pour défendre le droit à cette jouissance suprémaciste, même si celle-ci doit causer l’extinction du Vivant.
Au final, il renversera les rôles, se présentant en victime d’extrémistes végans. Un comble, quand on voit l’extrême violence avec laquelle il traite les êtres nommés « animaux », « bêtes », « bétail », « produits »…
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Il n’est pas demandé ici de « devenir végan ».
Toute idéologie, aussi noble soit-elle, entraine la création et/ou le maintien d’une contre-idéologie. Non. Il est simplement proposé, à travers ce sentiment de culpabilité, de redevenir des Etres Sensibles.
Et la sensibilité n’est pas de la sensiblerie – liée, elle aussi, à l’excitation des sens.
La sensibilité n’est pas affaire de jouissance des sens.
Elle est affaire de sentiment d’Ame, d’ouverture du Coeur, de reconnaissance du Sacré de chaque vie.
Elle est peut-être le point de départ de ce qui sauvera l’humanité.
Elle ouvre à la Compassion, au sentiment d’unité, au ravissement de l’Etre.
C’est tellement plus vaste, plus Majestueux que cela impose, de l’intérieur, un renversement des valeurs et l’arrêt de comportements mortifères.
Simplement redevenir un Etre sensible… Est-ce trop demander ?